Soutenue dès 2017 par le CNPA, la prime à la conversion rencontre un large succès auprès des automobilistes.

Or, depuis plusieurs mois, les avances consenties aux automobilistes n’étaient plus remboursées, mettant lourdement en péril la trésorerie des professionnels de l’automobile.

Alerté de la situation par le CNPA, le gouvernement a ouvert des crédits supplémentaires par arrêté le samedi 22 septembre 2018. Ainsi, une enveloppe de 85 581 288 euros a été affectée en compensation des avances engagées.

Compte tenu des délais interbancaires, l’Agence de services et de paiement a indiqué un versement sur les comptes des professionnels d'ici 3 à 5 jours maximum pour les bonus, et au début du mois d’octobre pour les primes à la conversion.

Le CNPA, qui reste vigilant sur cette situation anormale, a également obtenu le principe d'une refonte des démarches et des circuits financiers, afin d’optimiser la fluidité de ces remboursements - ce qui est à déterminer au cours des prochaines semaines.

En parallèle, le CNPA se félicite de la reconduction et de l’amplification du dispositif de prime à la conversion dans le projet de loi de Finances 2019 qui encourage les ménages les plus modestes à s’équiper en véhicules écologiquement plus vertueux.

Il s’agit d’une impulsion forte du gouvernement en faveur du renouvellement du parc automobile vieillissant.

Au regard de l’engouement des automobilistes, si l’objectif des 500 000 véhicules bénéficiant d’une prime à la conversion est atteint d’ici 2022, il pourrait être envisagé une prolongation de la mesure tout au long du quinquennat.

Par ailleurs, avec la volonté d’apporter une plus grande visibilité aux entreprises sur les évolutions de la mobilité en France, le CNPA a mandaté le cabinet Advancy pour réaliser une étude prospective. Les résultats de cette étude permettront d’alimenter les pouvoirs publics dans leurs réflexions sur les voies et moyens visant à renouveler, encourager et développer tous les usages de mobilité, sans discrimination ni assommoir fiscal supplémentaire comme on l’a observé avec la future grille du malus.

Le CNPA considère que la filière automobile et les Français ont impérativement besoin d’un environnement stable, lisible et positif.

 

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