"Le CNPA espère que vous appartiendrez à ceux qui agiront pour renforcer l’Europe de l’Automobile, créant ainsi un véritable marché commun automobile, tout en préservant ses acteurs de toute concurrence déloyale, aussi bien intra-européenne que mondiale." En perspective du scrutin du 25 mai prochain et parce que 80% de la législation est régie par le droit européen, le CNPA a adressé un courrier de sensibilisation aux principales têtes de liste et candidats éligibles des circonscriptions françaises.
 
Le CNPA estime en effet que les 100 000 entreprises de la Branche, déjà soumises à la réglementation française, l’une des plus contraignantes en matière automobile, sont de surcroît touchées par des textes européens de portée générale. Il semble primordial de stopper la surenchère réglementaire et de temporiser, simplifier et rendre lisible le droit européen. Une évaluation préalable à toute nouvelle réglementation pour connaître la situation des différents Etats membres dans le domaine visé est indispensable, de même qu’un suivi sur la mise en œuvre des directives.
Par ailleurs, il est absolument nécessaire que les eurodéputés français suivent attentivement la mise en œuvre de la politique européenne automobile, Cars 2020, dont le rapport va être remis avant l’été.

Le CNPA lance donc un mot d’ordre aux potentiels eurodéputés élus pour les cinq années à venir: "laissez-nous travailler !". Pratiques commerciales déloyales, recyclages des VHU, chronotachygraphe sur les véhicules industriels, E-call, intermédiation en assurance: une liste des principaux dossiers européens pour le commerce et la réparation automobile est jointe au courrier du CNPA, qui demande aux candidats de prendre position. Comment envisagent-ils l’évolution de la filière du commerce et des services automobiles dans les 5 ans qui viennent au plan européen?

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