L’AAC, une des formules existantes dans la filière d’apprentissage dite de la conduite accompagnée, permet l’acquisition de compétences pour une conduite sûre notamment par l’accumulation d’expérience. En allongeant d’un an la période des phases de conduite avec le(s) accompagnateur(s), il sera plus facile d’atteindre le seuil des 4800 km que les assureurs considèrent être le seuil de sortie de la black notice (statistiques recensant l'accidentalité sur les routes).
 
Les 18-24 ans représentent avec 636 tués en 2013, 19,5% de la mortalité routière, alors qu’ils représentent 9% de la population (chiffres ONISR 2013).
Cependant, les statistiques montrent que grâce à l'apprentissage anticipé de la conduite, l'accidentalité des jeunes conducteurs est diminuée de 27% la première année du permis pour les 18-19 ans, et de 25% pour les 20-21 ans. (source : ministère de l’Intérieur)


Le CNPA-ER note avec satisfaction que le gouvernement confirme le rôle central joué par les écoles de conduite dans la lutte contre l’insécurité routière, notamment celle qui touche les jeunes.
 
Les compétences pour une conduite sûre sont bien le résultat de l’intrication de l’expérience accumulée aux côtés d’un conducteur confirmé et de la réflexion amorcée durant les deux Rendez-Vous Pédagogiques (RVP) minimum obligatoires. Au cours de ces RVP, le jeune conducteur est amené à analyser son comportement face aux facteurs d’accidents que sont la vitesse, l’alcool, la fatigue…
 
En effet, tous les experts en comportement affirment que les attitudes et représentations positives à l’égard de la sécurité routière s’acquièrent en confrontant ses opinions avec d’autres personnes dans le cadre d’un enseignement collectif dispensé dans une même unité de lieu.
 
En faisant la promotion de l’AAC comme filière d’apprentissage de la conduite à privilégier, le gouvernement confirme la plus-value apportée par les écoles de conduite en matière de sécurité routière.



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