Baromètre du CNPA 2ème trimestre 2014
Au printemps 2014 la bonne tenue du commerce auto se confirme, les difficultés de l’après vente aussi.
Pour les entreprises du commerce et des services de l’automobile, les bons résultats du début d’année ne se démentent pas. Pour le troisième trimestre consécutif, le chiffre d’affaires global (vente + après-vente) des professionnels de l’automobile enregistre une hausse à un an d’intervalle (+ 2 %).
Sur l’ensemble des douze derniers mois, le rythme d’évolution redevient positif avec une croissance de 1,5 % par rapport à la même période de l’année précédente. (Page 4)
Cette évolution provient uniquement des résultats issus du commerce de véhicules. Comme il y a trois mois, le chiffre d’affaires des ventes de voitures neuves progresse sensiblement : + 6 % durant le printemps. Pour sa part, le marché de l’occasion demeure bien orienté, même si la hausse s’avère plus modérée que dans le neuf. Cette orientation favorable du chiffre d’affaires se fait cependant au détriment des marges au vu des opinions des professionnels du secteur. (Pages 5 et 6 et 9)
L’activité après-vente, quant à elle, se dégrade encore lors du deuxième trimestre de l’année, de manière un peu plus marquée que précédemment : - 1 %. Dans un secteur très sensible aux dépenses des ménages, la reprise des affaires ne pourra se faire que par un rebond de la consommation. (Page 8)
En revanche, le secteur des véhicules industriels s’est fortement dégradé au cours du printemps, et ce essentiellement en raison de la baisse des ventes de camions neufs et d’occasion. Le chiffre d’affaires global des ventes chute de 10 % entre le deuxième trimestre 2014 et le deuxième trimestre 2013, le repli restant limité au niveau de la réparation. (Pages 7 et 10)
La situation sur l’emploi se stabilise. Ainsi les embauches et les départs se sont annulés au cours du printemps. Après avoir perdu 7.000 postes l’an passé, les pertes atteignent désormais moins de 1.000 personnes sur les douze derniers mois.
Cette situation devrait perdurer compte tenu des projections des responsables d’entreprises. (Pages 13 et 16).