Activité auto : un horizon qui se dégage
Les résultats du Baromètre économique du 1er trimestre 2014
Après une fin d’année favorable, l’activité manufacturière poursuit son amélioration au cours de l’hiver. Ce dynamisme provient de la reconstitution des stocks et des exportations en produits manufacturiers toujours bien orientées. Après le rebond observé cet automne, la consommation des ménages a subi un contrecoup notable. Dans un contexte où le chômage reste très élevé et le pouvoir d’achat stable, les dépenses des ménages devraient rester atones tout au long de l’année.
Pour les entreprises du commerce et des services de l’automobile, ce début d’année confirme une amélioration des affaires du secteur. Après trois années difficiles, le chiffre d’affaires global (vente + après-vente) des professionnels de l’automobile enregistre une nouvelle hausse à un an d’intervalle (+ 2 %). Sur l’ensemble des douze derniers mois, le rythme d’évolution revient à son niveau enregistré un an plus tôt. (Page 4)
Cette orientation provient uniquement des résultats issus du commerce de véhicules. Comme il y a trois mois, le chiffre d’affaires des ventes de voitures neuves progresse encore sensiblement : + 4,5 % durant l’hiver. Pour sa part, le marché de l’occasion de redresse significativement après une année 2013 moins bien orientée. Pourtant, d’après les professionnels du secteur, les marges demeurent assez nettement négatives. (Pages 5 et 6 et 9)
L’activité après-vente, quant à elle, se dégrade encore lors des trois premiers mois de l’année, mais de manière plus limitée que précédemment : - 0,5 %. Sur deux ans, c’est désormais le secteur le plus en difficulté de la profession. (Page 8)
La situation pour les professionnels des véhicules industriels a été nettement moins favorable qu’au dernier trimestre 2013, mais demeure tout de même en légère hausse, et ce, grâce à la vente de camions neufs. Leur chiffre d’affaires global progresse de 0,5 % entre le premier trimestre 2014 et le premier trimestre 2013, néanmoins les prises de commande sont mauvaises. (Pages 7 et 10)
Le recul de l’emploi ralentit. Ainsi les embauches et les départs se sont quasiment compensés au cours de l’hiver (solde de - 300 ce trimestre). 2 400 postes ont disparu pendant ces 4 derniers trimestres, contre 7 000 lors de l’année précédente.
Cette stabilisation semblerait laisser place à une légère remontée des effectifs au vu des projections des responsables d’entreprises. (Pages 13 et 16)
Compte tenu des anticipations des professionnels pour le printemps, le secteur devrait connaître un trimestre comparable à celui sous revue.