La répercussion aux clients des coûts du traitement des déchets dans le respect de la réglementation en vigueur n’est pas une mince affaire pour les professionnels de la réparation automobile. Alors que le budget nécessaire à la bonne gestion des déchets n’a cessé d’augmenter ces dernières années, la refacturation - et la pédagogie qui l’accompagne - sont devenues des priorités. Volkswagen Group France (VGF) et le CNPA y ont vu une opportunité de partage des responsabilités, au service du réseau de la marque. Une charte officialisant cette coopération a été signé vendredi 18 octobre entre VGF et le CNPA, sur son stand à Equip Auto.

Depuis plus de 15 ans, la protection de l’environnement et le souci de l’impact de son activité font partie intégrante de la stratégie de VGF, qui souhaite soutenir son réseau dans cette voie. Le système de refacturation des déchets proposé par le CNPA s’intègre donc pleinement dans le programme « Charteco » mis en place par la marque. En attribuant des "écopoints" et du conseil technique, ce programme permet de faciliter l’engagement du réseau grâce à celui de son constructeur. Il peut s’agir de la gestion en fin de vie des véhicules ou du recyclage des produits et des pièces issus de la réparation.

Le CNPA quant à lui s’est attaqué à la problématique de la refacturation dès 1999. Ses équipes ont été régulièrement en contact avec la DGCCRF afin de mettre au point une méthode de refacturation conforme aux principes de la répression des fraudes. L’application de cette méthode a ensuite été développée grâce à la mise à disposition aux adhérents du CNPA d'un logiciel Excel. Ainsi le CNPA accompagne de nombreux professionnels sur ce sujet, en souhaitant que distributeurs et réparateurs puissent profiter de son expertise, afin de responsabiliser les particuliers.

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