23 déc
2003
Hausse des primes : le CNPA conteste les explications des compagnies d'assurance
Suresnes, le 23 décembre 2003
Le CNPA s’étonne fortement de l’augmentation annoncée des primes d’assurance pour 2004 et conteste les explications avancées par les compagnies et les mutuelles pour justifier de telles hausses.
Ces hausses de tarifs interviennent au moment où l’effort national en faveur de la sécurité routière, auquel le CNPA a largement contribué grâce notamment à ses opérations « Défi Sécurité », commence à porter ses fruits : sur les neufs premiers mois de l’année, le nombre d’accidents a connu une baisse historique de plus de 18 %.
Malgré un recul de 14,5 % du nombre des indemnisations pour les sinistres corporels et matériels, certaines compagnies d’assurance ont annoncé leur intention d’augmenter leurs tarifs en 2004, en arguant notamment de la hausse des coûts de la réparation / collision automobile. Le CNPA conteste la validité des arguments et des chiffres avancés par les assureurs.
Le CNPA rappelle en effet que le prix global d’une intervention en réparation / collision dépend de trois facteurs principaux : la main d’œuvre, les ingrédients peinture et les pièces détachées. D’octobre 2002 à octobre 2003, la hausse de ces trois facteurs est de 4,3 % en moyenne, soit une augmentation tout à fait modérée. Le CNPA souligne par ailleurs que l’âge moyen du parc automobile français est de 7,7 ans. Les compagnies d’assurance ne peuvent, là encore, justifier une hausse de leurs primes par la complexité accrue des véhicules.
Le CNPA s’élève contre la position de boucs émissaires que les assureurs veulent faire jouer aux professionnels de l’automobile dans l’augmentation de leurs tarifs. Il s’agit d’autant plus d’un mauvais procès que ce sont les compagnies d’assurance qui imposent leurs tarifs aux professionnels par les conventions d’agrément qu’elles passent avec ceux-ci.
Le CNPA estime logique qu’elles répercutent sur leurs primes la baisse significative des accidents routiers. Cette incitation concrète et positive permettrait de donner un signal fort pour tous les automobilistes respectueux de la sécurité.
Le CNPA représente les 88 603 entreprises et les 492 800 salariés et non-salariés de la distribution et des services de l’automobile, du cycle et du motocycle.
Contact presse :
Christian LHORTE
Tel : 01.40.99.55.00
Fax : 01.40.99.80.10
Email : clhorte@cnpa.fr
COMMUNIQUE DE PRESSE
Hausse des primes : le CNPA conteste les explications des compagnies d’assurance
Le CNPA s’étonne fortement de l’augmentation annoncée des primes d’assurance pour 2004 et conteste les explications avancées par les compagnies et les mutuelles pour justifier de telles hausses.
Ces hausses de tarifs interviennent au moment où l’effort national en faveur de la sécurité routière, auquel le CNPA a largement contribué grâce notamment à ses opérations « Défi Sécurité », commence à porter ses fruits : sur les neufs premiers mois de l’année, le nombre d’accidents a connu une baisse historique de plus de 18 %.
Malgré un recul de 14,5 % du nombre des indemnisations pour les sinistres corporels et matériels, certaines compagnies d’assurance ont annoncé leur intention d’augmenter leurs tarifs en 2004, en arguant notamment de la hausse des coûts de la réparation / collision automobile. Le CNPA conteste la validité des arguments et des chiffres avancés par les assureurs.
Le CNPA rappelle en effet que le prix global d’une intervention en réparation / collision dépend de trois facteurs principaux : la main d’œuvre, les ingrédients peinture et les pièces détachées. D’octobre 2002 à octobre 2003, la hausse de ces trois facteurs est de 4,3 % en moyenne, soit une augmentation tout à fait modérée. Le CNPA souligne par ailleurs que l’âge moyen du parc automobile français est de 7,7 ans. Les compagnies d’assurance ne peuvent, là encore, justifier une hausse de leurs primes par la complexité accrue des véhicules.
Le CNPA s’élève contre la position de boucs émissaires que les assureurs veulent faire jouer aux professionnels de l’automobile dans l’augmentation de leurs tarifs. Il s’agit d’autant plus d’un mauvais procès que ce sont les compagnies d’assurance qui imposent leurs tarifs aux professionnels par les conventions d’agrément qu’elles passent avec ceux-ci.
Le CNPA estime logique qu’elles répercutent sur leurs primes la baisse significative des accidents routiers. Cette incitation concrète et positive permettrait de donner un signal fort pour tous les automobilistes respectueux de la sécurité.
Le CNPA représente les 88 603 entreprises et les 492 800 salariés et non-salariés de la distribution et des services de l’automobile, du cycle et du motocycle.
Contact presse :
Christian LHORTE
Tel : 01.40.99.55.00
Fax : 01.40.99.80.10
Email : clhorte@cnpa.fr
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Art 212