Manifestation des écoles de conduite du 11 février 2019
A quelques jours de la remise au Premier ministre du rapport relatif aux mesures facilitant l'accès au permis, les écoles de conduite attirent l'attention du Gouvernement sur le risque de vouloir déréglementer l'éducation routière à tout prix. Le permis de conduire n'est pas un bien de consommation !
Un rapport parlementaire sur l'avenir de l'éducation routière doit être remis au Premier ministre dans quelques jours. Ce rapport devrait contenir des mesures pour faciliter l'accès au permis de conduire. S'il est sans doute juste que la profession a besoin de se réformer, cela ne peut se faire en faisant table rase des enseignements du passé et des grands progrès réalisés depuis 50 ans en matière d’éducation routière, permettant d’épargner de nombreuses vies.
Parce qu'il concourt à l'éducation et au comportement de nos concitoyens tout autant qu’à la sécurité routière, l’enseignement de la conduite a vocation à rester particulièrement réglementé et parfaitement contrôlable par les pouvoirs publics.
La profession partage l'objectif gouvernemental de faciliter l'accès de tous et en particulier des publics les plus démunis au permis de conduire, les. Les écoles de conduite de proximité sont confrontées aux mêmes publics et aux mêmes familles, avec la même diversité sociale, les mêmes carences et les mêmes besoins d'accompagnement et de sensibilisation civique que ceux de l'Education nationale mais à la différence du baccalauréat, le permis de conduire peut aussi devenir un permis de tuer quand sa qualité est bradée.