Marché du V.I. 2015 : janvier
Suivez mois par mois les immatriculations + 5 tonnes et la conjoncture anticipée.
Janvier 2015 / janvier 2014 = - 20,7%
Les ventes de véhicules neufs de + 5 tonnes (hors Cars et Bus) sont en janvier 2015 d'un niveau faible.
Concernant les tracteurs, les volumes se rapprochent malheureusement du seuil de 1 500 immatriculations.
Accédez aux données d'origine.
Les projections initiales pour 2015
Verrons-nous un début d'amélioration du marché VN en 2015 ? L'Observatoire du Véhicule Industriel dit non (projection à 38 000 immatriculations), le BIPE et CSIAM disent oui (41 000 immatriculations anticipées).
Nous suivrons mois par mois les évolutions fines et les indicateurs avancés du marché.
Les facteurs positifs
Le BIPE fonde son relatif optimisme sur trois facteurs dont les effets pourraient se cumuler à partir du deuxième trimestre :
- Le besoin naturel de renouvellement du parc ;
- Une certaine capacité d'investissement dans le transport pour compte d'autrui ;
- Une accélération de la croissance générale en milieu d'année, portée par : la politique monétaire de la BCE, la baisse importante et durable du prix pétrole, l'effet d'entrainement de la croissance nouvelle aux Etats-Unis, au Royaume Uni et Japon.
Les facteurs négatifs
L'OVI mène une analyse différente à partir d'observations sectorielles :
- La réduction du parc est structurelle et le niveau de moyen terme du marché sera désormais de 40 000 ;
- Le transport pour compte d'autrui sous pavillon français n'a pas les atouts de compétitivité nécessaires pour capter une hypothétique augmentation du trafic ;
- La croissance générale et la volonté d'investissement sont trop faibles pour accélérer le renouvellement du parc du transport en compte propre ;
- Le secteur Construction n'a pas atteint le point de sortie de crise tandis que le secteur TP est gravement affecté par la compression des capacité d'investissement des collectivités territoriales.
En résumé, il apparait que la reprise d'une dynamique des immatriculations dépend essentiellement des anticipations que les acteurs économiques se feront, trimestre après trimestre, quant au moment du retournement de la conjoncture générale et quant à l'ampleur du rebond.
Et la croissance potentielle française restera faible tant que des réformes structurelles reportées depuis longtemps n'auront pas été engagées dans la sphère publique.