ZOOM SUR LE COUP DE COEUR DU JURY : LE GARAGE BRUNO FOURNIER
Le garage BRUNO FOURNIER innove avec une semaine de travail de quatre jours. Cette initiative audacieuse permet à ses employés de mieux concilier vie professionnelle et personnelle, tout en maintenant un haut niveau de productivité et en améliorant la satisfaction client.
Présentation
La garage BRUNO FOURNIER, membre du réseau AD EXPERT, est implanté dans la région des Pays de la Loire, à Les Ponts-de-Cé. En 2020, au sortir de la crise du Covid-19, ils ont mis en place une organisation de la semaine de travail sur quatre jours avec 38h de travail payées en 39 heures, permettant à ses employés de concilier efficacement vie professionnelle et vie personnelle tout en maintenant un haut niveau de productivité.
Qu’est-ce qui a déclenché la mise en œuvre de cette action ?
L’idée de réduire la semaine de travail à quatre jours est née d’une réflexion sur les défis que rencontrent les chefs d’entreprise, notamment en termes de gestion du temps et de charge mentale. Comme beaucoup d’entrepreneurs, les fondateurs du garage BRUNO FOURNIER ont constaté que les longues heures de travail et le stress constant pouvaient rapidement peser sur la santé et le bien-être des dirigeants et des employés. Inspirée par un article sur une expérience similaire en Nouvelle-Zélande, l’entreprise a décidé d’expérimenter cette nouvelle organisation du temps de travail afin de mieux équilibrer la vie professionnelle et privée de ses salariés.
Quels moyens avez-vous utilisés pour votre action (matériel, financier, humain, etc.) ?
La mise en place de la semaine de quatre jours a été soigneusement préparée. L'entreprise a associé ses salariés à la démarche, en engageant un dialogue pour choisir le jour de fermeture le plus approprié. Ce choix a été guidé par l’analyse des jours de la semaine les plus fréquentés en termes de rendez-vous clients, ainsi que par les besoins personnels des employés. En termes de communication, le garage a fait appel à une agence pour valoriser cette nouvelle organisation, notamment par le biais de leur page Facebook, de banderoles à l'entrée du garage, et de messages sur leur répondeur téléphonique. Cette campagne a permis d'informer efficacement les clients, des nouveaux horaires et de l'impact positif de cette démarche.
Quels ont été les facteurs de succès ? Et les difficultés rencontrées ?
Le principal facteur de succès a été la bonne préparation et la communication efficace autour du projet. L’arrivée de la pandémie de Covid-19, bien que perturbatrice, a finalement renforcé la pertinence de cette réorganisation du temps de travail. Les clients ont accueilli cette initiative positivement, la considérant en phase avec les changements induits par la crise sanitaire. Toutefois, le chemin n’a pas été sans embûches. L'entreprise a dû gérer des imprévus, comme la blessure d'un salarié, qui a nécessité une prolongation de la période d'essai de la nouvelle organisation.
Pouvez-vous expliquer les effets positifs du projet ?
La mise en place de la semaine de quatre jours a eu des effets très positifs sur plusieurs plans. Pour les salariés, elle a amélioré la qualité de vie, réduisant le stress et l’absentéisme, tout en augmentant leur engagement au travail. La flexibilité apportée par cette organisation permet de mieux concilier les obligations personnelles et professionnelles, avec des journées de travail plus longues, mais trois jours de repos chaque semaine. L'entreprise a également constaté une amélioration des relations avec les clients, certains ayant même choisi de venir de loin pour bénéficier des services du garage en raison de l'adhésion à ce système. De plus, cette réorganisation a permis de réduire les coûts énergétiques du garage, grâce à une meilleure gestion des heures d’ouverture.
Avez-vous prévu des suites à cette action ? Si oui, lesquelles ?
Fort du succès de cette initiative, le garage BRUNO FOURNIER prévoit de continuer à promouvoir cette organisation innovante du travail auprès d'autres entreprises, tout en restant consciente que le modèle des quatre jours ne convient pas à toutes les structures. L'entreprise entend poursuivre ses efforts pour améliorer les conditions de travail de ses salariés et est prête à partager son expérience avec ceux qui souhaitent s'engager sur cette voie.
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