"France Relance" - Réactions CNPA
Découvrez les dernières informations du jour.
- Développement des mobilités du quotidien (vélo et transports en commun) pour 1,2 Mds€ : travaux d'aménagements des réseaux cyclables, développer les transports ferroviaires au profit des déplacements du quotidien dans les zones urbaines, développement de nouvelles offres de service de transports collectifs dans les zones urbaine
- Accélération des travaux d'infrastructures de transport : développement des bornes de recharge sur routes nationales et les autoroutes, accélération du report modal de la voiture vers les transports en commun (voies réservées, parkings relais, pôles d'échanges multimodaux, équipement de contrôles des voies réservées et des ZFE)
- Soutien à la demande en véhicules propres (bonus et primes à la conversion), pour 1,9Md€ entre 2020 et 2022 : les modalités de la prime à la conversion et du bonus ont déjà évolué au mois d'août 2020. Cependant :
Bonus : les évolutions des barèmes seront étudiées, en lien avec les propositions formulées par la Convention citoyenne pour le climat
Prime à la conversion : le verdissement de la prime à la conversion pourrait être poursuivi dans les prochains mois. Une prime à la conversion ainsi qu'une prime à l’acquisition seront mises en place pour l’achat de véhicules industriels électriques ou roulant à l'hydrogène
Le plan de relance automobile prévoit également d'accélérer le déploiement des bornes de recharge pour atteindre l'objectif de 100 000 points de recharge d'ici fin 2021 - Verdissement du parc automobile de l’État, pour 180 M€ : remplacement des flottes de la police nationale, de la gendarmerie et des douanes - soit 64 000 véhicules - par des véhicules électriques ou hybrides.
- Développement de l'hydrogène vert, pour 3,4 Mds€ : soutien aux projets portés par les entreprises dans les territoires, mécanisme de soutien à l’hydrogène produit par électrolyse de l'eau par appel d'offres, mise en place d'un projet commun européen en vue de soutenir l'industrialisation sur le territoire et le développement de démonstrateurs
- Plans de soutien aux secteurs de l’aéronautique et de l'automobile, pour 2,6 M€ : il s'agit des mesures déjà annoncées en mai et qui seront traduites budgétairement dans la Loi de finances pour 2021 - fonds de soutien aux investissements des entreprises (modernisation, diversification, transformation environnementale)
- Soutien au développement des marchés clés dans les technologies vertes : hydrogène, recyclage et réincorporation de matériaux recyclés, produits biosourcées et biocarburants
- Baisse des impôts de production, pour 20 Mds€ entre 2020 et 2022 : réduction de 50 % de la CVAE pour toutes les entreprises redevables ; réduction de moitié des impôts fonciers pour les établissements industriels ; abaissement du taux de plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutée, qui sera ramené à 2 %. A noter que cette baisse des impôts de production visera en priorité les TPE, PME et ETI.
- Renforcement des fonds propres des TPE, PME et ETI : 3 Mds€ : création d'un label "relance" pour identifier les placements financiers les plus pertinents ; octroi de prêts participatifs par les réseaux bancaires
- Activité partielle de longue durée et formation des salariés en activité partielle, pour un cout total de 7,6Mds€ :
- Un dispositif d'activité partielle de "droit commun" (APDC) pour des besoins ponctuels, permettant de bénéficier d'une allocation correspondant à 36% de la rémunération brute antérieure des salariés, dans la limite de 4,5 SMIC. Les salariés sont indemnisés à hauteur de 60% de leur rémunération antérieure brute pour les heures non travaillées au titre de l'APDC, dans la limite de 4,5 SMIC. Entrée en vigueur au 1er novembre 2020.
- Un dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD), accessible aux entreprises sous réserve d’accord d’entreprise ou de branche : l'entreprise bénéficie d'une allocation correspondant à 56 ou à 60% de la rémunération brute, dans la limite de 4,5 SMIC. les salariés sont indemnisés à hauteur de 70% de leur rémunération antérieure brute, dans la limite de 4,5 SMIC. En contrepartie, l'employeur devra prendre désengagements en matière d'emploi, de formation professionnelle. Entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2020. - Mobilisation du dispositif FNE- Formation, pour 1 Md€ pour 2020 et 2021 : il permettra de financer les formations des salariés qui font face à des mutations économiques et de favoriser leur adaptation à de nouveaux emplois - le secteur automobile est concerné.
- Aides exceptionnelles à l'embauche des apprentis et des contrats de professionnalisation : 2,7Mds€
- Ouverture d'une enveloppe de CUI-CIE ciblée sur les jeunes, pour atteindre 10 000 bénéficiaires en 2020 et 50 000 bénéficiaires en 2021
- Prime à l'embauche : aide financière d'un montant maximal de 4 000€ attribuée à toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur, qui embauche,t un salariés de - de 26 ans, en CDI ou CDD de plus de 3 mois, pour un salaire jusqu'à 2 fois le SMIC. Cout total de la mesure : 1,1 M€
- Abondement du CPF pour des formations dans 3 secteurs stratégiques : numérique, transition écologique, secteurs industriels concernés par l'enjeu de souveraineté économique et de relocalisation de production. Cout de 25M€
- Digitalisation des offres de formation et des contenus pédagogiques, en équipant les organismes de formation et les CFA d'une plateforme digitale ; concevoir des modules digitaux dans les formations sur des secteurs stratégiques
- Renforcement du dispositif de reconversion ou promotion par alternance (Pro-A)
- Revalorisation de la rémunération des adultes en formation (+ de 25 ans) avec instauration d'une prime de 150€ à l'entrée en formation
- Formation sur les métiers d'avenir : 1,6Md€
- Programme d'investissement dans les compétences, digitalisation de la formation : 900M€
- Aides à l'innovation, projets d'innovations des filières stratégiques (PIA) : 1,95 Mds€
- Relocalisation : soutien aux projets industriels dans les territoires (400 M€) et sécurisation es approvisionnements critiques (600M€)
- Mise à niveau numérique des TPE PME et ETI : 385M€
- la mobilisation de l’enveloppe doit être très rapide pour faire repartir la croissance de notre économie.
- Certains secteurs particulièrement touchés ne sont pas encore dans la phase de relance, à l'instar des acteurs de la location courte durée. Pour eux, il est indispensable d'élargir et de prolonger les mesures d’urgences adoptées au printemps qui évitent la défaillance des nombreuses entreprises.
Au total, le CNPA partage les enjeux d'avenir posés par ce plan de relance historique (4 fois celui de 2008), et encourage ses adhérents à s'engager à leur tour - en particulier sur l'emploi des jeunes et l'alternance. Alors que nous allons vivre une relance progressive et hétérogène, aléatoire, d’un secteur ou d'un métier à un autre, d’un territoire à un autre, il est essentiel que le gouvernement soit particulièrement réactif pour irriguer l'économie au plus près des entreprises et des territoires, et constant dans ses choix stratégiques au plan réglementaire et législatif.