Actualisation du protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise
Découvrez les dernières informations du jour.
- En matière de télétavail, les salariés exerçant en télétravail à 100% à ce jour, peuvent, s'ils le souhaitent, revenir en présentiel un jour par semaine. L'accord national interprofessionnel du 26 novembre 2020 constitue à ce titre, un cadre de référence "utile" pour la mise en œuvre du télétravail, précise le protocole (page 5).
- Les masques grand public doivent répondre aux spécifications indiqués sur le site du Ministère: https://www.entreprises.gouv.fr/fr/covid-19/covid-19-informations-relatives-aux-masques-grand-public(page 7).
- Enfin, concernant les modalités de campagne de dépistage, celles-ci sont définies par circulaire interministérielle disponible sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr/circulaire/id/45093), indique le protocole (page 12). Les opérations de dépistage collectif doivent être préalablement déclarées sur un portail (http://invite.contacts-demarches.interieur.gouv.fr/Tests-antigeniques-et-examens-de-biologie-medicale) au moins deux jours avant (page 12).
Nous considérons ainsi que les entreprises qui le peuvent, aient la possibilité de proposer à leurs salariés de se faire vacciner. La médecine du travail pourrait utilement être mise à contribution dans cette perspective. Nous demandons également que les professionnels libéraux de santé présents partout sur le territoire national, aient les moyens d’administrer le vaccin au plus grand nombre. Les pharmaciens d’officine y sont prêts, les infirmières libérales le réclament. Accélérer la campagne de vaccination dans les EHPAD et donner la priorité au personnel soignant est logique. Mais notre pays est capable de mener plusieurs campagnes de front.
A condition que l’on accepte enfin de sortir d’une simple logique administrative. Pas de vaccins, pas de confiance, pas de relance. La vitesse de la reprise est fonction de celle à laquelle l'immunité collective sera atteinte. Une piqûre de réveil est impérative plutôt que de rester sous anesthésie de mesures toujours plus restrictives, et dont les coûts humains et économiques sont exorbitants.
Xavier Horent, Délégué Général / PO. Francis Bartholomé, Président national
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